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djilani kadiri !bouteflika realise actuellement ce que t as espere
20/10/2011 11:54
En 1964, les décideurs du Nord, qui étaient farouchement opposés à tout investissement dans les hauts plateaux et au Grand Sud, avaient fait inscrire un projet d’une grande usine de traitement de l’Alfa, en papiers. L’Alfa se trouve uniquement dans la région d’Aflou et d’El-Bayadh, au lieu d’implanter cette usine entre ces deux villes et d’assurer un plan de développement au profit des populations sans ressources et sans emplois. Les technocrates, qui ont récolté plus de 10 % de commission, ne connaissaient rien aux techniques de cette unité industrielle. Elle n’a été mise en service plus de deux mois et toute la zone de Mostaganem fut contaminée par des produits chimiques nocifs et toute les espèces aquatiques sont mortes. Depuis 1964, cette usine, n’est qu’un talus de ferraille encombrant et des centaines de millions de dollars sont parties en fumée !
EN 1976, la population de l’Ouarsenis, Daira de Béni-hendel, se sont révolté contre le pouvoir, et les élus des quatre communes ont alors adressé une lettre au Président de la République, pour le mettre en garde contre toute politique discriminatoire au profit de certaines régions et la mise à l’écart de la population de l’Ouarsenis, qui s’est sacrifiée durant la guerre de libération. La population de cette région vivait au dessous du seuil de la pauvreté, une misère indescriptible et honteuse pour l’Algérie de marginaliser une population qui a fait ses épreuves et tant de sacrifices pour l’indépendance du pays, se trouve reléguée au stade des plus pauvres du pays. Le Président H. Boumedienne, qui connaissait, la bravoure et le courage de ce peuple, avait décidé de tenir un Conseil des Ministre à Tiaret, et au cours de son discours au siège de la Wilaya, il avait déclaré, que la Daira de Beni-Hendel , sera dotée de la plus grande usine d’Afrique, la mise en exploitation du gisement de Garret Djebilet, avec un chemin de fer, de Tindouf, jusqu'à Souk-El Hadd et une usine de montage et de fabrication de véhicule et de divers engins mécaniques et industriels. Belaid Abdessel, qui était le Ministre, de l’Industrie, avec son collègue de l’industrie lourde, n’étaient pas favorables à cette implantation, les deux avaient envisagés cette unité dans la région de Sétif. Belaid Abdesselem avait visité la région et il avait pris connaissance de la demande de la population qui était enragée de joie, mais ce ne fut que promesses, dès la mort du Président Boumedienne, le projet fut retiré, pour le proposer non loin de Tiaret, soi-disant, c’est là que devait avoir une usine de montage de véhicule et ce projet souffre depuis plus de 35 ans. Et les gens de l’Ouarsenis, vivent dans une misère indescriptible, ni usine, ni unité, ni projets, et ils attendent, qu’un jour les décideurs, se trompent de localité pour investir dans une région devenue rebelle au pouvoir dictatorial, méprisable. Je n’invente rien, il existe des archives au niveau de la Présidence de la République, au Niveau du Ministère de l’industrie, au niveau de la Wilaya de Tiaret, et il n’est pas trop tard, pour la population de l’Ouarsenis de demander les comptes aux voleurs et fraudeurs coupables de discrimination et de favoritisme sur les projets inscrits et détournés volontairement par ces malfaiteurs incorrigibles.
En 1959, lors de l’inauguration des routes Béchar Saida, et Béchar Aflou, Laghouat, le Ministre Français, Robert Buron ? Avait laissé des fascicules, portant études sur les projets de chemin de fers et de routes dans les Hauts plateaux du Sud Oranais et en direction du Grand Sud Saharien.
A - Ouest du pays Sud Oranais : Voies ferrées :
1°- Sidi-Bel-Abbès , Mécheria, Ain-séfra, C. Béchar, Adrar, Reggan. 2°- Sidi-Bel-Abbès, Géryville,Aflou,Laghouat, Ouargla. «3°- Tiaret, Géryville, Boussemghoun, B.Ounif, C.Béchar. 4°- Sidi-Bel-Abbès, Mascra, Frenda, Tiaret, Djelfa.
B- Ouest du pays Sud Oranais : Routes nationales :
1°- Jonction entre Tiaret et le Kréider ( actuel el-Kheiter), 2°- Route entre Tiaret et Géryville, par Roggassa et Trésel. 3°- route entre Aflou et Sidi-Bel-Abbès via Bouktoub (actuel Bogtob) 4°- route entre Géryville et Mécheria par Tissemouline. 5°- route entre Géryville et Ghardaia.
Tous les projets français ont été abandonnés par le Gouvernement algérien, depuis l’indépendance à ce jour
Djilani kadiri
Ancien chef de daira a beni-hindel
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