Les langues étrangères ouvrent des portes vers d’autres cultures.
Celui qui apprend plusieurs langues, sera plus conscient de sa propre identité nationale.
C’est un avantage professionnel d’avoir étudié plusieurs langues.
Et c’est un enrichissement personnel.
Depuis 50 ans, le Conseil de l’Europe nous rappelle l’importance d’apprendre plusieurs
langues.- Voir : www.ec.europa.eu/education/policies/lang/awareness/year2001_fr.html
En 2005, 146 pays membres de l’UNESCO ont souligné, dans une convention internationale, l’importance du plurilinguisme, c’est-à-dire la nécessité d’apprendre plusieurs langues, pour assurer une meilleure diversité culturelle dans le monde. Car les langues ne sont pas seulement des outils propices à la communication, elles reflètent et transmettent aussi des perceptions du monde. Voir : www.unesco.org/culture/fr/diversity/convention
Il y a lieu de rappeler, dans tous les pays signataires, que cette convention est un instrument juridique international et contraignant, entré en vigueur le 18 mars 2007. Seuls Israël et USA n’ont pas signé la convention.
En 2006, la FIPF (La Fédération Internationale des Professeurs de Français) a voté, au Congrès de Vienne en Autriche, une Déclaration sur l’importance du plurilinguisme, et sur la responsabilité des gouvernements signataires de la convention UNESCO de 2005, de prendre les mesures nécessaires pour mettre en œuvre une politique de plurilinguisme.Voir : www.fipf.org/vienne2006.html
Celui qui apprend une deuxième langue étrangère, pourra plus facilement contribuer à la
compréhension à travers les frontières et, ainsi, à créer un monde meilleur.
Quand on apprend une langue étrangère,on apprend une façon de concevoir le monde.D'où la nécessité d'en apprendre plusieurs pour ouvrir plusieurs portes vers plusieurs cultures.Encore faut-il ajouter qu'il n'est jamais trop tard pou apprendre une nouvelle langue.
Etre bilingue ou multilingue c’est posséder deux langues ou plus et parler chacune d’elles aussi bien qu’une personne dont c’est la langue officielle. Mais de manière générale, est multilingue une personne qui utilise régulièrement deux langues ou plus dans la vie de tous les jours, avec différents interlocuteurs et dans différentes situations.
Cependant il y a ceux qui considèrent que
le bilinguisme est une exception, la norme est le monolinguisme
il est difficile pour un enfant d’apprendre deux langues simultanément et ce double apprentissage va le retarder dans son développement
apprendre deux langues à la fois est troublant pour un jeune enfant au niveau de son identité et diminue son intelligence
un bilingue doit toujours traduire de la langue la plus faible vers la langue la plus forte, ce qui est fatigant
le mélange des langues est mauvais pour le développement de l’enfant
lever un enfant dans deux langues demande un effort soutenu sur plusieurs années. Le bilinguisme ne va pas de soi, que la seconde langue soit celle d’un des parents, qu’elle soit celle de la cellule familiale dans un pays étranger ou, tout simplement, un projet d’apprentissage pour l’enfant d’une famille monolingue.
Les principes fondamentaux qui la définissent sont:
· L’enseignement des mots étrangers sans passer par l’intermédiaire de leurs équivalents arabe. Le professeur explique le vocabulaire à l’aide d’objets ou d’images, mais ne traduit jamais en langue maternelle. L’objectif est que l’apprenant pense en langue étrangère le plus tôt possible.
· L’utilisation de la langue orale sans passer par l’intermédiaire de sa forme écrite. On accorde une importance particulière à la prononciation et on considère la langue écrite comme une langue orale “scripturée”.
· L’enseignement de la grammaire étrangère se fait d’une manière inductive (les règles ne s’étudient pas d’une manière explicite). On privilégie les exercices de conversation et les questions-réponses dirigées par l’enseignant.
l’appel à l’activité physique de l’élève pour la dramatisation de saynètes, la lecture expressive accompagnée par des mouvements corporels, etc. permettrait d’augmenter la motivation chez l’apprenant
Dans nos cours nous constatons souvent l’attachement des élèves à l’apprentissage de la grammaire, vestige d’un enseignement traditionnel, étant donné qu’ils la considèrent comme le véhicule des compétences orale et écrite. De même la maîtrise de la traduction leur paraît plus nécessaire que celle de l’oral, qu’ils appréhendent comme un obstacle. A notre avis ceci s’expliquerait par le fait que l’apprenant se sent plus capable d’exercer ses connaissances grammaticales en solitaire au moyen d’exercices structuraux et en consultant des grammaires que d’améliorer sa compétence orale. Qui plus est certains d’entre eux pensent que l’oral ne s’étudie pas et ne fréquentent que rarement le laboratoire de langues