
Qu’elle est belle ma ville
Aux sillons fragiles
Quand elle se révèle docile,
Sous les néons d’idylles.
Et quand elle danse,
Et Quand elle tremble.
Quand on a cette chance,
De la voir ensemble.
Avec toutes ces gouttes
Aux multiples lumières,
Qui s’usent sur la route
Comme les parfums d’éther.
Comme elle est belle, cette fille,
A la démarche aérienne.
Elle resplendit, elle vacille,
Non, ce n’est pas une chienne.
Elle traverse juste la nuit,
De cette ville insomniaque,
Ou les âmes en folie,
S’hasardent, tel un Kerouac.
Qu’elle est belle ma ville
Aux sillons fragiles
Quand elle se révèle docile,
Sous les néons d’idylles.
Il y a là bas cet homme,
Le regard, suspendu aux pierres.
Il est bien, dans son royaume,
Au milieu de ses mystères.
Au milieu de cette candeur,
Ou les mures s’érigent,
Au-dessus des splendeurs,
Qui donnent le vertige !
Qu’elle est belle ma ville
Aux sillons fragiles
Quand elle se révèle docile,
Sous les néons d’idylles.
