" أَيْنَمَا تَكُونُوا يُدْرِكْكُمُ الْمَوْتُ وَلَوْ كُنْتُمْ فِي بُرُوجٍ مُشَيَّدَةٍ وَإِنْ تُصِبْهُمْ حَسَنَةٌ يَقُولُوا هَذِهِ مِنْ عِنْدِ اللَّهِ وَإِنْ تُصِبْهُمْ سَيِّئَةٌ يَقُولُوا هَذِهِ مِنْ عِنْدِكَ قُل كُلٌّ مِنْ عِنْدِ اللَّهِ فَمَالِ هَؤُلاءِ الْقَوْمِ لا يَكَادُونَ يَفْقَهُونَ حَدِيثاً
 انتقلت الى رحمة الله

En 1835 suite à loccupation de Mascara par le Colonel Clauzel,
l'Emir Abdelkader se replia dans sa garnison et Palais de style
mauresque de Saida gardée entre autres par
 les ouled Sid elhadj
 Abdelkrim;
il avait érigé des fortifications de 364m de long ,1.8m de haut et 4m d'épaisseur prologeant les fortifications rocheuses du Vieux Saida.
Bugeaud sortit le 30 mai 1841 de Mascara avec trois bataillons
et une cavalerie et se heurta dans de violents combats à
Charier au Bataillon commandé par Mustapha ben Thanien
Octobre 1841.
le 22 septembre 1841 Bugeaud arrive aux portes de Saida
et se trouva confronté à un immense incendie ,stratégie de
 l'Emir pour le ralentir avant le repli sur Hassasna.l'avancée
des troupes de Bugeaud
fut retarder par cette incendie allumée par 
les ouled Sid elhadj Abdelkrim; en guise de représailles,
 Bugeaud rassembla tous les kRARMA qui couvrirent le repli

de l'Emir et lse exila sur la Montagne de l'Ouarsenis en

contrebas de Lardjem ; aujourd'hui ces exilés forment
une population de quelques 35000 habitants dans la wilaya
de Tissemsilt.
عام 1835 وبعد احتلال معسكر من طرف العقيد الفرنسي كلوزيل ,تراجع الامير
عبد القادر الى
ثكنته واقامته ذات الطراز الاسلامي بسعيدة و التي كانت تحرسها قوات
اولاد سيدي الحاج
عبد الكريم لقد قام الامير باقامة حصون يصل طولها الى 364م - ارتفاعها 1.8م –
وسمكها 4م لتتصل بالتحصينات القديمة لمدينة سعيدة خرج القائد الفرنسي بيجو
يوم 30 ماي1841 من مدينة معسكر في جيش قوامه 03 كتائب وفرسان ويجد نفسه
في مجابهة عنيفة في منطقة شاريي في اكتوبر
1841 , مع فيلق يقوده الشيخ مصطفى بن ثنيان.
في 22 سبتمبر من نفس السنة وصل بيجوعند ابواب سعيدة ليجد نفسه
امام حرائق كبرى
كانت ضمن استراتيجيات لامير عبدالقادر لارغامه على التراجع وابطائه ليتمكن الامير وجيشه
من الانسحاب الى الحساسنة وفعلا ابطات تراجعت قوات بيجو بحت كثافة الحرائق التي
اضرمها اولاد سيد الحاج عبد الكريم لتمكين الامير من النجاة. وللانتقام من
اولاد الحاج عبد الكريم (الكرارمة) قام بيجو بنفيهم الى جبال الونشريس
وبالضبط بمنطقة لرجام. واليوم يشكل هؤلاء المبعدون حوالي 35000نسمة
بولاية تيسمسيلت

La vie est dure, il faut se lever le matin, il faut aller au travail, la voiture est en panne, il faut donc aller au boulot à pied, il pleut ; c’est embêtant…

La vie est dure, il faut dire « bonjour » à son collègue de travail qui nous a fait un coup tordu hier, il faut travailler, il faut attendre la pause de 9h00, il faut supporter le chef de bureau qui ne sait toujours pas la signification du mot aimable, il faut attendre midi pour aller manger ; c’est ennuyeux…

La vie est dure, il faut retourner travailler l’après-midi, il faut accepter que le chef digère mal, il faut supporter que le collègue de travail digère de manière olfactive et bruyante son couscous de midi, il faut supporter la mauvaise humeur des clients, il faut encore attendre deux heures avant la fin de la journée ; c’est long…

La vie est dure, il faut encore rentrer à pied sous la pluie, il faut s’occuper des devoirs des enfants, il faut supporter sa femme qui a mal à la tête, il faut s’occuper des paiements du mois, encore et toujours des factures, il faut aller coucher les enfants qui ne veulent pas aller au lit ; c’est pénible…

J’ai la chance de me lever le matin tout ce qu’il y a de plus vivant et en sécurité, j’ai la chance d’avoir un travail qui me plaît, la voiture est en panne, tant pis, je prends l’air comme cela, il pleut, heureusement le jardin commençait à se dessécher ; la vie est belle !

Je peux dire bonjour au collègue avec un sourire et lui pardonner le coup de coude amical mais dans les côtes d’hier, j’ai le droit de travailler malgré mes opinions qui divergent du chef, la pause est déjà là, génial, je vais pouvoir continuer la discussion avec mon collègue d’en dessous, le chef a fait l’effort de me dire bonjour ce matin malgré tous ses problèmes familiaux sur les bras, déjà plus qu’une demi-heure avant le dîner ; c’est magnifique !

Vive le travail de cet après-midi, il y a un dossier passionnant à examiner, le chef digère mal son repas, je le plains et lui souhaite un bon après-midi quand même, je peux pardonner au collègue, c’est pas toujours facile la digestion, je peux excuser les clients, c’est peut-être une mauvaise journée pour eux, l’après-midi passe vite, il y a suffisamment de travail, pas le temps de s’ennuyer ; c’est captivant !

Super, il pleut toujours, vraiment pas besoin d’arroser le jardin ce soir, je peux heureusement m’occuper des devoirs des enfants qui reçoivent une bonne instruction, mince, ma femme a encore mal à la tête, je peux lui dire un mot gentil et lui conseiller d’aller chez le médecin, j’ai la chance d’avoir une épouse magnifiquement gentille je peux donc prendre soin d’elle, il y a les paiements du mois à faire, il y a beaucoup mais cela ne fait rien, nous avons encore largement assez pour vivre, pas comme tout le monde ; les enfants ne veulent pas aller au lit, j’en profite alors pour faire un jeu avec eux, après tout, c’est vendredi ; c’est fantastique !

En fait, Seigneur, la vie est belle, elle n’est pas si dure qu’elle n’y paraît, voir le bonheur là où tu le mets pour que nous puissions le saisir à bras ouverts et profiter de la chance que nous avons de vivre comme nous vivons, de l’intérêt que tu mets dans nos vies ; c’est-à-dire avec le bonheur et la joie dans nos cœurs ; merci Seigneur pour tout ce que tu fais pour nous. Bonne nuit !