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djihad11@live.fr

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Créé le : 16/10/2011 09:30
Modifié : 20/05/2019 22:48

Garçon (45 ans)
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ravis de vous retrouver

29/10/2011 22:02

ravis de vous retrouver







un hardi de lardjem

29/10/2011 13:04

un hardi de lardjem


BERROUENE .......




nos courageux qui ont brise le mur de l impossible

29/10/2011 13:02

nos courageux qui ont brise le mur de l impossible


الحداوية في اليونان






nos enfants patriotes

29/10/2011 13:00

nos enfants patriotes







Nos enfants en Grece

29/10/2011 12:58

Nos enfants en Grece


GAHALEB NOUREDDINE      ET        BELBAHI ETTO






des haddaouis en Grece

29/10/2011 12:56

des haddaouis en Grece


Fous de lardjem en Grece

 
de gauche a droite
 
Belbahi        de lardjem
 
Djabbour     joueur de l E . nationale de foot
 
Maazouz     de lardjem




NOS OULEMAS,NOS FIERTES!

27/10/2011 20:02

NOS OULEMAS,NOS FIERTES!







bougies

26/10/2011 14:13

bougies







OULED BAKHTA-LARDJEM

25/10/2011 19:11



                                          OULED BAKHTA

C ' ÉTAIT   LA – BAS.....IL  Y  A  CİNQUANTE  ANS...

L' ITINÉRAIRE D' UN JEUNE AGENT DE RECOUVREMENT

Maurice Banos

Le récit qui suit, sans aucune prétention littéraire, est la relation d' un vécu professionnel agrémenté d' anecdotes personnelles toujours présentes dans ma mémoire.

Tout commence donc au début du mois de juillet 1954. Ma sixième et dernière année scolaire au collège vient de s' achever avec le succès aux épreuves du baccalauréat. Alors, oubliant totalement qu' au mois de novembre 1953, j' avais présenté un concours administratif dans le but d 'entrer vite dans la vie active, je retourne chez mes parents, employés au domaine de Zelamta,, à 35 Kms à l' est de Mascara au bord de la route menant à Tiaret.

I. AMMI-MOUSSA : juillet 1954-décembre 1960

J' arrive donc à Ammi-Moussa vers 16 heures, après un périple par Mascara, Relizane et Inkermann ( Oued Riou). Ammi-Moussa se situe à 23 kms à l' est de ce dernier centre en empruntant une route sinueuse qui longe les méandres de l' oued Riou.

Ma première impression est à ce point désagréable que s' il y avait eu un autocar pour repartir, je crois que j' aurais aussitôt effectué le chemin en sens inverse ! Après une première prise de contact avec le chef de poste intérimaire et 5 agents, dont un collègue du même concours que moi arrivé 2 heures plus tôt, auquel a déjà été confié le poste de guichetier, il  m' est précisé que je serais affecté au recouvrement de l' impôt comme deux autres collègues plus anciens qui se chargeront de m' initier à cette fonction.

I-1- Voyage initiatique sur les pentes de l' Ouarsenis

* L'eau potable y est  distribuée avec parcimonie l' été :une heure le matin tôt et une heure en fin de journée !

Pour me roder et sans doute aussi pour me tester, le Receveur, rentré vers le 15 août de ses vacances à Trébons ( Htes Pyrénées), me demande de l' accompagner pour procéder au recouvrement des droits d' adjudication des « mechtas », terme signifiant à la fois une fraction de douar, une parcelle de terre appartenant à une collectivité , sorte de lots communaux, et en l' occurrence les produits tirés de leur exploitation : locations pour en faire des pacages de troupeaux, récoltes de figues de barbarie ou de liège pour les chênes. L' Administrateur de la commune-mixte, membre de droit de la commission d' adjudication, nous conduit successivement sur les pentes des douars Adjama et Ouled Defelten où ont lieu les premières adjudications. L' occasion m' est donnée d' établir les premières quittances et de me servir, de préférence au porte-plume, du beau stylo à cartouches que je me suis offert avec ma première paie ( un peu plus de 33.000 « anciens » francs pour 19 jours de travail, quelle fortune !); un Waterman à plume en or 18 carats SVP ! (que je possède toujours même si la bague en caoutchouc retenant la cartouche a fini par se désagréger).

Me voici donc prêt à participer à ma première campagne de perception. Comme dans tous les amphis, les mieux classés ( les anciens en l' occurrence) choisirent les premiers et le « bleu » que je suis hérite de ce que les 2 autres collègues ont daigné lui laisser dont les 2 douars les plus éloignés , Ouled Bakhta et Ouled Berkane, sur les pentes de l' Ouarsenis mais à l' opposé par rapport à Ammi-Moussa. A la fois inquiet et pressé de me lancer dans l' aventure, je consacre les quelques jours qui suivent aux travaux préparatoires sur lesquels je passe, à m' imprégner de toutes les recommandations que m' assènent le chef de poste et les « anciens », à repérer minutieusement l' itinéraire, bien balisé au cours des années antérieures.

Le jour J est fixé au jeudi 25 août 1954 au matin tôt. Affublé d' un sac marin contenant mes effets personnels et de l' un des 2 caissons métalliques( coffres) et escorté du Mokadem en personne chargé d' assurer la sécurité des fonds (et, accessoirement,la mienne) qui prend l' autre caisson , nous embarquons à bord de l' autocar qui va nous conduire à la gare d' Inkerman 

C' est à partir de là que démarre véritablement mon voyage initiatique : le Caïd des Ouled Bakhta a dépéché un conducteur de bêtes pour nous accueillir. Celui-ci m'indique que le beau cheval alezan, doté d' une élégante selle est pour moi et le mulet, bâté pour porter un coffre de chaque côté, est pour le Mokadem, un gaillard d'un 1, 80 m environ pour au moins 90 kilos, fort comme un turc qu' il est d' origine. A peine rassuré par l' apparente docilité de « ma » belle monture, nous entamons la dernière étape de cette longue journée précédés, à son rythme, par le guide à pieds lui. Après quelques kilomètres de faux plat montant, la pente s' élève assez rapidement tandis que le soleil d' août, encore haut dans le ciel, chauffe sans réserve. Heureusement, nous nous orientons vers l' est et bientôt la forêt va nous réserver quelques passages à l' ombre. Ma bonne pratique de l' arabe, nous permet de dialoguer pour tuer le temps et, en ce qui me concerne, de satisfaire ma curiosité quant à la nature environnante.

Quelques mots aimablement échangés avec notre hébergeur m' apprennent que celui-ci va accueillir d' un instant à l' autre 2 invités car selon la « tradition », durant les tournées de perception, les caïds voisins ( ou un membre de leurs familles) se rendent mutuellement visite et participent, au moins, au premier dîner. Effectivement, ses 2 plus proches collègues arrivent assez rapidement ensemble et après les présentations d' usage, vient le moment du repas. Au menu, une « chorba » nous est proposée et dès la première cuillerée, mon appréhension se transforme en certitude : elle est fortement épicée et comme de tous temps j' ai éprouvé des difficultés à absorber des mets relevés (même légèrement), je vais devoir ruser en consommant en même temps beaucoup de galette de blé, mais le « supplice »est intense et va perdurer car le couscous qui suit est servi avec une garniture au bouillon pimenté lui aussi. Heureusement, les fruits frais et secs offerts au dessert vont atténuer le feu qui couve dans mon gosier en dépit ou à cause des multiples gorgées d' eau avalées au cours du repas. Celui-ci se prolonge par un thé à la menthe( encore ! ) servi bien sucré avec quelques pâtisseries enrobées de miel ce que mon palais  apprécie enfin.

Le premier jour de perception démarre en douceur puisque nous étions censés arriver en cours de matinée seulement ; comme le message avait pu être passé à temps, dès le second jour, la cadence soutenue de 310 à 320 personnes est rapidement atteinte et maintenue. Elle permettra globalement de gagner une journée sur le calendrier initial. Si bien qu' au milieu de la matinée du mercredi 7 septembre, nous pouvons lever le camp et, par les mêmes voies et avec les mêmes moyens, nous redescendons sur Molière où nous arrivons vers 13 : 30 et comme l' autocar démarre dans une heure, tout s' enchaîne bien. Nous arrivons à Orléansville autour de 16 H ce qui donne le temps d' aller à la poste pour y effectuer mon second dépôt de fonds sans attendre le retour à Ammi-Moussa. Du reste, à cette heure-là, il n' y a plus de train susceptible de nous mener à Inkerman. Nous envisageons donc de passer la nuit sur place à l' Hôtel Hadjez.

Cependant, alors que je suis encore au bureau postal, je réalise que le lendemain est un jour férié, celui de l' Achoura, fête religieuse pour les musulmans, et que nous allons peut-être avoir des difficultés pour regagner notre résidence. Je prends donc l' initiative de téléphoner à un copain, agent des PTT (appellation contrôlée de l' époque), fils du facteur local et qui a l' habitude d' utiliser la 11 cv Citroën de son père : je lui propose de venir me rejoindre en compagnie de 2 autres célibataires avec lesquels nous avons pris l' habitude de participer à quelques virées,le repas serait à ma charge ainsi qu 'une participation aux frais de carburant en contrepartie de notre prise en charge Mokadem et moi-même. Nous convenons qu' il me rappelle dès que possible au bar de l' Hôtel Restaurant Hadjez avant que nous ne réservions, éventuellement, nos chambres pour la nuit à venir.

 Nous finissons par arriver à destination et remarquons qu' à cette heure-là ( environ minuit un quart), beaucoup de personnes sont dans les rues et aussi sur des emplacements éloignés des habitations: toutes nous expliquent, avec excitation,que la terre a tremblé, que la radio a annoncé des dégâts  à Orléansville !

Effectivement, ce séisme a occasionné beaucoup de victimes, notamment à Orléansville où l' hôtel Hadjez, celui-là même où j' ai failli passer la nuit, a été entièrement détruit, ensevelissant sous ses décombres quelques voyageurs dont un couple de jeunes mariés surpris dans leur étreinte ! Rétrospectivement, je réalise que je l' ai sans doute échappé belle ::Baraka ? Mektoub ?

La journée de repos de l ' Achoura, ne sera pas de trop pour me remettre de mes émotions, arrêter définitivement mes comptes ( l' erreur de 500F est confirmée, hélas) et m' occuper de mon linge car dès dimanche je dois poursuivre le circuit des perceptions. La prochaine destination sera le douar Marioua, facilement joignable par la route qui conduit à Guillaumet et, au-delà, à Vialar. Le Caïd Si M....., ressemble, à s' y méprendre, à l'Emir Abd El Kader. Ancien officier de l' armée française, dont le père aurait été décoré de l' ordre de la Légion d' Honneur par le Prince Louis Napoléon en personne, il vient nous prendre à bord de sa voiture personnelle ( finie la chevauchée fantastique sur les pentes de l' Ouarsenis). L' homme est érudit et d' un commerce si agréable que nous deviendrons de vrais amis, heureux de se retrouver à l' occasion.

La tournée se poursuit ensuite au douar Meknessa, sans doute le plus peuplé de la commune mixte. L' ambiance y est moins agréable mais cela constitue pour moi une nouvelle expérience humaine qui se poursuivra au douar Mekmene, sur le versant sud-ouest de l' Ouarsenis. C'est là qu' en ce début d' octobre 1954, je boucle ma première campagne de perceptions extérieures. En attendant la prochaine, à l' été 1955, je vais redevenir sédentaire et m' initier à la tenue de la comptabilité journalière du poste, ce qui convient mieux à mes aptitudes.

L ' oral passé, je regagne Oran, sur le Ville de Tunis( superbe à mes yeux) puis Ammi-Moussa : quel désenchantement ! Les résultats du concours me laissent un goût amer, je suis classé n°1 sur la liste supplémentaire et comme il n' y a pas eu de désistement, au bout d' un an mes dernières illusions se sont envolées : Mektoub !

Décembre 2004

 http://mascarien.free.fr/armoire/la-bas.htm E

 






francais mort a lardjem

25/10/2011 13:13

francais mort a lardjem


**CAPILLIER Alfred-Joseph, né le 29 juin 1936,


caporal à la base aérienne 149,


mort pour la France le 31 mai 1958 à Lardjem (Algérie)







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