Le cimetiere de Bab el bekkouche à Ouled el Mabane
aux environs de
Djebel Saadia :une region montagneuse située
à lardjem ouest

La fin tragique de Philippe Boyon.
Le récit en a été fait par deux de ses camarades
présents au moment de l’attaque. L’un était de
Vénissieux, et l’autre de Bourg en Bresse.
Ceux-ci sont venus à Ecourt avec leur épouse
le 4 juillet 2000, à l’invitation de
Michel Dormard président des Anciens d’A.F.N.
Ils avaient fait des recherches sur Philippe par l’intermédiaire
d’un journal. Ils allèrent déposer une plaque
sur sa tombe avec Mme Josette Péru
et quelques membres des Anciens Combattants
d’Ecourt St Quentin.
Les événements. Un des deux camarades venus
à Ecourt se trouvait dans le même half-track
que Philippe au moment de l’accrochage.
Le 19 mars 1957 vers huit heures, sur une piste
de chênes-lièges dans le djebel Saadia de
l’Ouarsenis à trente kilomètres d’Orléansville
(aujourd’hui Cheliff), le 25ème Dragon avait pour mission la reconnaissance d’une maison forestière.
Le convoi était composé d’une jeep avec
quatre occupants, de deux half-tracks
et de deux G.M.C (soit une cinquantaine
d’hommes au total). Philippe était affecté
à une mitrailleuse de 50.
A un moment le capitaine fit stopper le convoi.
Des fellaghas postés se croyants découverts
ouvrirent le feu. La fusillade dura à peine
deux minutes, mais malheureusement Philippe
fut atteint au rein dès les premières balles.
Il se plaignait beaucoup. Réclamant sa mère.
Seulement la nature du terrain empêchait
les hélicoptères de se poser pour permettre
l’évacuation des tués et blessés.
Cela prit du temps avant de
pouvoir atteindre l’hôpital Maillot à
Alger où Philippe décéda le 26 mars
après une semaine d’agonie.
http://ecourt-st-quentin.pagesperso-
orange.fr/index_fichiers/destinstragiques.htm